Cherchant une issue à sa crise avec Rabat, la direction d’Al Jazeera était dans l’obligation de faire appel à Hassanein Haykal pour une opération censée remettre les pendules à l’heure.
Hier, en fin politique le journaliste égyptien, ami et disciple de Nasser, a parfaitement joué le jeu. L’encensoir à la main, M. Haykal n’a pas tari d’éloges à l’égard du roi Hassan II.
Les qualificatifs abondent agrémentés par le rappel de bribes de ses entretiens avec le défunt roi. Tout est bon pour une éventuelle levée de la suspension de la diffusion du journal du Maghreb à partir des locaux d’Al Jazeera à Rabat.
Une opération de charme à l’adresse de Rabat qui s’est poursuivie hier dans la soirée. Par miracle, le dossier du journal du Maghreb a été réservé aux Marocains de confession juive. Le reportage diffusé s’est débarrassé momentanément du lexique propre à la chaîne qatarie pour endosser un autre qui sied parfaitement aux exigences d’une opération de séduction.
En une semaine de crise avec Rabat, Al Jazeera a radicalement changé de ton : du très fort coup de poigne sur la table au lendemain de la décision des autorités marocaines de suspendre la diffusion du journal du Maghreb jusqu’à l’affaissement total.
Hier, en fin politique le journaliste égyptien, ami et disciple de Nasser, a parfaitement joué le jeu. L’encensoir à la main, M. Haykal n’a pas tari d’éloges à l’égard du roi Hassan II.
Les qualificatifs abondent agrémentés par le rappel de bribes de ses entretiens avec le défunt roi. Tout est bon pour une éventuelle levée de la suspension de la diffusion du journal du Maghreb à partir des locaux d’Al Jazeera à Rabat.
Une opération de charme à l’adresse de Rabat qui s’est poursuivie hier dans la soirée. Par miracle, le dossier du journal du Maghreb a été réservé aux Marocains de confession juive. Le reportage diffusé s’est débarrassé momentanément du lexique propre à la chaîne qatarie pour endosser un autre qui sied parfaitement aux exigences d’une opération de séduction.
En une semaine de crise avec Rabat, Al Jazeera a radicalement changé de ton : du très fort coup de poigne sur la table au lendemain de la décision des autorités marocaines de suspendre la diffusion du journal du Maghreb jusqu’à l’affaissement total.
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