dimanche 23 février 1986

Peut-on parler d’un «commerce» de la mort ? Une question qui paraît d’emblée dénuée de toute dimension humaine voire purement matérialiste. Mais c’est à la fois une réalité qui donne à réfléchir sur l’ensemble des métiers qui s’organisent autour des rites funéraires. De l’inhumation au choix du cercueil en passant par l’enterrement, Mohamed Khatem mène une enquête sur la commercialisation de la mort.L’équipe de l’émission s’interroge sur l’état de délabrement du cimetière «Al Ghofrane» de Casablanca qui, à l’instar de la majorité des cimetières musulmans du pays, souffre d’un manque d’entretien patent et attire l’attention par la même occasion sur les différents travaux de réhabilitation et de surveillance des cimetières chrétiens et juifs au Maroc. Mohamed Khatem et son équipe ont partagé les moments difficiles des familles endeuillées pour nous rapprocher davantage des rites funéraires, nous renseigner sur les procédures et les formalités à accomplir et surtout nous donner une estimation du devis des obsèques qui peut varier de 200 à 400. 000 dirhams.